Comment animer son tout premier atelier DIY : le guide du jour J

On parlait de ce moment où l’envie de transmettre son savoir-faire commence à devenir sérieuse. On a évoqué les questions administratives, les formats d’ateliers possibles, les tarifs, la communication… Bref, tout ce qui se passe avant le jour J.

Mais maintenant, ça y est. Vous allez accueillir vos premier·es participant·es. Peut-être que vous êtes un peu stressé·e, et c’est normal. Il est temps de parler du concret : ce qui se passe pendant l’atelier. Parce qu’animer un atelier, ce n’est pas juste montrer une technique. C’est créer un cadre, une ambiance, une expérience.

Être prêt·e avant l’arrivée des participant·es

Imaginez. Il est 9h45, votre atelier commence à 10h. Vous êtes encore en train de disposer les derniers outils, et là… quelqu’un arrive en avance. Oui, ça arrive très souvent.

Un conseil simple : soyez prêt·e un bon quart d’heure avant. Installez tranquillement, testez si besoin, respirez un peu. Prenez ce petit moment pour vous recentrer. C’est précieux aussi.

Soigner l’accueil : un moment clé pour créer le lien

Les participant·es arrivent souvent un peu tendus. Ils ne savent pas trop comment ça va se passer, s’ils vont y arriver, si ça va être sympa. Votre rôle, c’est de les mettre à l’aise dès les premières minutes. Offrez un café, un verre d’eau. Souriez.

Une fois que tout le monde est là, ou presque, prenez un petit moment pour vous présenter. Puis proposez à chacun·e de dire son prénom et ce qui l’a amené·e là aujourd’hui. C’est simple, mais ça suffit souvent à créer du lien tout de suite.

Introduire l’atelier : poser le cadre et rassurer

Avant de commencer, posez les bases. Expliquez ce que vous allez faire ensemble. Présentez les grandes étapes, le matériel utilisé, et l’objectif du jour. Est-ce qu’on va fabriquer un objet, découvrir une technique, tester un savoir-faire ?

Si vous avez des exemples, montrez-les. Et surtout, rassurez. Ici, on ne cherche pas la perfection. Chacun avance à son rythme. On est là pour faire avec ses mains, découvrir, partager un moment.

Pendant l’atelier : montrer, guider, encourager

Parlez simplement. Mais surtout, montrez. Une démonstration vaut mille mots. Soyez disponible, répondez aux questions, encouragez. Certaines personnes auront du mal à lâcher prise ou à se sentir fières de ce qu’elles font. C’est normal. Ce n’est pas rien de créer quelque chose pour la première fois. Votre bienveillance les aidera à aller au bout.

Gérer le temps sans stress

Quand l’atelier touche à sa fin, pensez à prévenir doucement. Par exemple : “Il nous reste environ trente minutes, vous pouvez commencer à finaliser tranquillement.” Ce n’est pas pour mettre la pression, mais pour leur permettre de s’organiser. Dites que vous n’êtes pas à cinq minutes près. Le but, c’est de profiter jusqu’au bout.

S’adapter aux imprévus

Il y aura toujours des imprévus. Un participant en retard, une panne de colle, quelqu’un qui a oublié ses lunettes. Ça arrive. Soyez souple, proposez des solutions simples. Plus vous êtes calme, plus le groupe le sera aussi. L’imperfection fait partie de l’expérience. Et souvent, c’est ce qui la rend encore plus belle.

Conclure l’atelier : valoriser, remercier, demander un retour

Avant que tout le monde reparte, prenez un moment. Demandez-leur ce qu’ils ont pensé de l’atelier. Ce qu’ils ont aimé, ce qu’ils auraient aimé faire autrement. Écoutez-les, remerciez-les sincèrement. Un vrai merci, ça compte.

Et parlez-leur des avis. Vous pouvez dire quelque chose comme :

“Si vous avez passé un bon moment, un petit avis sur ma fiche Google, ça m’aide énormément. C’est ce qui permet aux prochains participants de me trouver plus facilement, et d’être rassurés en lisant vos retours. Un peu comme vous, quand vous cherchez un bon médecin.”

Dites-le simplement. Les gens comprennent. Et souvent, ils sont heureux de vous donner un coup de main.

Capter des images et raconter

Avec leur accord, pensez à faire quelques photos ou vidéos. Des mains au travail, un outil en action, une ambiance. Pas besoin d’être photographe. Ce qui compte, c’est que ce soit vrai. Et bien sûr, respectez celles et ceux qui ne souhaitent pas apparaître.

Ces images vous serviront pour vos réseaux, votre site ou vos prochaines publications.

Chaque atelier est différent : apprenez et adaptez-vous

Même si vous en avez animé dix, chaque groupe est unique. Chaque personne aussi. Vous allez développer des automatismes, mais vous devrez toujours vous adapter.

Restez à l’écoute, restez curieux·se. Et surtout, gardez cette bienveillance que vous aimeriez recevoir.

Après l’atelier : prendre du recul pour progresser

Une fois tout le monde parti, prenez un peu de temps pour vous. Rangez tranquillement. Notez ce qui a bien fonctionné. Notez ce que vous pourriez faire autrement. Inspirez-vous de ce que les gens vous ont dit. Ce petit moment d’auto-évaluation est essentiel pour progresser dans votre posture d’animateur ou d’animatrice.

Conclusion : ce que les gens retiennent, c’est vous

Animer un atelier, ce n’est pas juste transmettre une technique. C’est accueillir, écouter, guider, encourager. C’est offrir une part de soi à travers son savoir-faire.

Alors préparez-vous, soyez attentif·ve, adaptez-vous. Et surtout, faites-le avec cœur. C’est ça que les gens retiennent. Et c’est ça qu’ils reviendront chercher.

 

]]>

Previous Article

Comment créer et animer ses ateliers DIY : mode d'emploi

Inscrivez-vous à notre newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les derniers articles directement dans votre boîte mail.
De l’inspiration pur, zéro spam ✨